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The Divine Comedy trouve le sourire

Groupe phare de la nouvelle pop britannique, The Divine Comedy est connu pour cultiver le romantisme et la nostalgie. Les chansons sont souvent tristes, l’humour quasi absent. Neil Hannon, avec ses allures de dandy égaré gare de Waterloo, est l’âme du groupe, composé de sept musiciens. “Jusqu’à présent, je m’occupais de tout : des paroles, des arrangements… D’un naturel plutôt angoissé, j’imprimais ce ton mélancolique à notre travail.” Ce qui n’a pas empêché leur succès. Les Français sont parmi leur plus grands admirateurs puisque Fin de Siècle, leur précédent album, s’est vendu chez nous à plus de 50 000 exemplaires. Avec Regeneration, changement radical. Neil Hannon a décidé d’arrêter d’être l’homme à tout faire en confiant la réalisation de leur sixième opus à Nigel Godrich, producteur de Beck et de Radiohead. “Pour la première fois, j’ai composé toutes les mélodiques à la guitare acoustique. Les trois premières semaines d’enregistrement ont été délicates. D’une part, j’ai été frappé par une crise d’asthme, d’autre part, j’étais très intimidé par Nigel. Je n’avais pas l’habitude qu’on me dise quoi faire.” Si l’album n’est pas d’une gaieté folle, les mélodies demeurent superbes. Le son cher à The Divine Comedy est intact. Et puis se dégage ce désir fou de croire en l’amour toujours, notamment dans ‘Perfect Lovesong’. Neil Hannon s’est marié l’année dernière. Il rêve d’apprendre l’italien. S’il le pouvait, il jouerai à la PlayStation toute la journée. Ouf, son cas n’est pas si désespéré !


Françoise Delbecq. Elle 12/03/2001