Ce second EP, sorti en 1994, fut édité de manière indépendante par Setanta. Seulement 1000 exemplaires furent pressés et le disque était disponible par courrier uniquement auprès Setanta pour la modique somme de 2£ !
Les trois morceaux furent enregistrés live quand The Divine Comedy faisait la première partie de Tori Amos en Allemagne. Peut-être que l’idée originelle était de faire un EP de reprise à l’instar d’
Indulgence No.1. Voici ce qu’a dit Simon de Setanta à ce propos [1] :
“Les titres live furent enregistrés pendant la tournée européenne de Tori Amos en avril 1994, dont DC faisait la première partie. Mark Hawley est l’ingénieur du son de Tori. Je ne pourrais plus dire exactement de quelle salle il s’agit étant donné que nous avions enregistré deux concerts sur DAT, mais c’est soit le
Schumannsaal à Düsseldorf ou bien le
CCH2 à Hamburg. L’idée originelle était d’inclure une version live de ‘
The Model’ de Kraftwerk, que Neil joua spécialement à Düsseldorf, dont ils sont originaires, mais le son était abominable! Quel dommage car l’arrangement était bon!”
Il n’y a toutefois pas d’indice sur la provenance des morceaux, mais comme l’enregistrement de Düsseldorf est rapporté comme étant mauvais, on suppose qu’ils proviennent du concert de Hamburg, toute information complémentaire étant bienvenue à ce sujet. La version de Düsseldorf de ‘
The Model’ est mentionée sur l’album
Rarities, mais le morceau a en réalité été enregistré au
Sound Factory Festival à Bochum. L’enregistrement de Düsseldorf était probablement inaudible et une autre version a été préférée à la place, mais ces versions doivent être assez différentes car à Bochum Neil Hannon était seulement accompagné d’un violon et d’un violoncelle, tandis qu’en avril 1994 la composition du groupe comprenait aussi Joby Talbot au piano.
A propos de la fabrication du disque, Simon a également dit: “Nous, étant à l’époque une entreprise un peu rustique, avons en fait estampiller les disques à la main. L’étiquette (comme sur
Indulgence No. 1) fut imprimée sur ma vieille Citizen 120D dans la cuisine. Nous avions fait un peu de bricolage avec un manche à balai, une bouilloire, des étiquettes et deux pinces pour maintenir en place le rouleau d’autocollants (format rouleau de PQ) dans l’imprimante! Ahhh, c’était le bon vieux temps...”
La mystérieuse photo de la pochette fut en fait prise en 1993, après un concert à
Toulouse, par le photographe
Valéry Lorenzo.
[1] Mailing list E-pop