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English version

A Woman Of The World

Paroles & Musique: Neil Hannon

Publié par: Damaged Pop Music / BMG Music Publishing Ltd.

Originellement interprétée par: The Divine Comedy

Reprise par: Pablo Jubany

 

Pour voir les paroles, cliquez sur le nom de la version qui vous intéresse (sur la gauche).

 

Tablatures/Partitions

Informations

Cette chanson de Casanova est plus ancienne qu’elle en a l’air puisqu’elle a d’abord été écrite en 1994, quand Neil Hannon avait été commissionné pour composer la musique originale de Father Ted. Finalement, c’est ‘Songs Of Love’ qui l’a emporté, mais cette chanson était également appréciée des auteurs; même si l’ont décrite comme une chanson idiote [3], alors que la version finale telle que nous la connaissons est plus mélodramatique. La chanson a surtout été jouée en groupe en ’96-’97 et 2003-2004, mais a aussi été jouée solo à la guitare en 2002.

Neil dit à propose de cette chanson: “Encore une chanson de The Divine Comedy où Audrey Hepburn mène le jeu, et Neil Hannon fait tout le reste. Je suppose que si vous m’installiez dans bon vieux fauteuil en cuir, un cigare au bec, un daiquiri à la main, et un disque de Cole Porter en train de tourner, peut-être arriverai-je à vous dire quelque chose d’intéressant sur cette chanson. Cependant, ça ne m’a pas l’air possible pour le moment, donc bon amusement!” [1]

Ainsi, cette chanson parle du rôle d’Audrey Hepburn dans le personnage de Holly Golightly dans Diamants sur canapé, l’adaptation des années 50s de la nouvelle de Truman Capote. Audrey Hepburn est l’actrice préférée de Neil Hannon et Diamants sur canapé son film préféré (il en fit même une présentation au National Film Theatre). Les couplets font clairement allusion à l’histoire. Mais il est plus difficile de dire si les refrains et la fin parlent de l’attirance de Neil pour Holly ou pour Audrey. Ce pourraient être les deux. Les ‘super rats’ sont les hommes peu scrupuleux qui tournent autour de Holly. Plus globalement et comme exposé dans le troisième couplet, la chanson traite surtout de la jalousie et du désir de tout connaître de la vie de l’autre, d’être tout pour lui, sans accepter qu’il ou elle puisse avoir sa propre vie, son propre passé. [2]

Oh, une dernière chose: contrairement aux apparences, “if she don’t kill me” est grammaticalement correct (en bon français: “si tant est qu’elle ne me tue pas”, on a affaire à un subjonctif).

[1] Communiqué de presse de Casanova
[2] New Comer 04/1996
[3] Interview de Graham Linehan & Arthur Mathews , coffret Father Ted, 2012