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English version

The Dogs And The Horses

Paroles & Musique: Neil Hannon

Publié par: Damaged Pop Music / BMG Music Publishing Ltd.

Originellement interprétée par: The Divine Comedy

 

Pour voir les paroles, cliquez sur le nom de la version qui vous intéresse (sur la gauche).

 

Tablatures/Partitions

Informations

On ignore exactement quand elle fut écrite cette très belle chanson. Vraisemblablement en même temps que Liberation et Promenade, mais peut-être un peu plus tard. Elle fut jouée en live dès la fin de l’année 1994. La version acoustique, enregistrée en septembre 1994, est certainement une des plus anciennes. On y entend Neil la jouer seul au piano telle qu’il la jouait à l’époque. Elle a été enregistrée pendant des vacances que Neil passait à New-York avec le producteur Andy Chase. Cette version fut en réalité sortie dans un premier temps en novembre 1994 sur la compilation Nectar des Inrockuptibles réservée aux abonnés; et rééditée comme face-B en 1996.
La version album fut enregistrée en 1995 au studio 2 d’Abbey Road, cette fois avec grand orchestre et Grant Gordon à la batterie (pour la première fois). L’Histoire raconte qu’il portait ce jour là une chemise Hawaiienne et un short de surf [1], on l’aurait difficilement cru !
La seule fois où la chanson fut rejouée avec un orchestre fut au mythique concert au Shepherd’s Bush Empire le 20 octobre 1996. Cette performance n’est pas sortie parmi les nombreuses faces-B live du concert, mais existe sur la vidéo du concert qui n’est malheureusement jamais sortie dans le commerce.

La chanson ne parle pas de chiens et de chevaux (qui sont les animaux préférés de Neil Hannon) en réalité, mais de la vie, la mort et du temps qui passe, le thème favori de Neil. La vie est évoquée à travers une métaphore classique-médiévale: les 4 saisons. Chaque couplet est une saison. Le dernier refrain introduit une autre métaphore médiévale: la vie en tant que pièce de théâtre (“the curtains close” (le rideau se baisse)). Cette métaphore fut beaucoup utilisée par Shakespeare.
Le message de la chanson, en bref, est de jouir de la vie car celle-ci est courte. Comme a dit Horace: “Carpe diem”.
Bien sûr, comme chanson de fin de Casanova, elle sert à renforcer l’idée que tout ce qui a été dit avant n’était qu’un exemple de comment profiter de la vie.
Le passage que l’on entend sur l’album avant la chanson, à la fin de ‘Theme From Casanova’ est extrait d’un disque de samples. [2]


[1] Biographie de Grant Gordon à Peoplesound
[2] Référence nécessaire