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Tout comme
Regeneration, les concerts de 2001 révélaient une nouvelle facette de The Divine Comedy. Pendant ces concerts, Neil Hannon et ses camarades pouvaient explorer de nouvelles voies. Les concerts de cette époque sont très intéressants et s’éloignent de l’image qu’on a souvent de The Divine Comedy. Une des chansons les plus intéressantes en concert est ‘Note To Self’, qui était régulièrement jouée en 2001. Elle a été un peu jouée en 2002 encore, mais plus depuis, sans doute à cause du départ du guitariste Ivor Talbot.
C’est une chanson torturée, un peu comme ‘
Through A Long And Sleepless Night’. Comme cette dernière, elle reprend des idées que Neil Hannon avait posées sur le papier, comme une sorte de journal intime. Pour les mettre en chanson, Neil s’est inspiré du film
Pi [1], dans lequel un personnage “restates his assumptions” (reformule ses convictions). Dans la chanson, Neil Hannon réaffirme un certain nombre de choses (à propos de la mort, de la beauté et de l’écriture). La chanson rentre donc bien dans la thématique de l’album; Neil subit une métamorphose, laissant sa vieille identité pour s’en trouver une nouvelle. Le processus n’est pas facile et la chanson montre les peurs de Neil au cours de celui-ci. C’est un peu comme un voyage dans les ténèbres. La chanson s’appelait d’ailleurs à l’origine ‘
Heart Of Darkness’, comme le roman de Joseph Conrad (
Au Coeur des ténèbres).
A la fin, on entend sans doute Joby Talbot et Bryan Mills jouer au ping-pong. Ils avaient une table dans le studio et les membres passaient leur temps à y jouer. [2]
[1] New Comer, 2001
[2] Freeserve webchat 10/05/2001